Assurez votre profession règlementée contre les cyber-risques

Qu’il s’agisse des professionnels du droit (avocats, notaires, huissiers…), du chiffre (experts comptables, commissaires aux comptes…) ou des professions règlementées qui interviennent dans l’industrie ou l’immobilier (bureau d’étude, de contrôle…), les cyber-risques constituent une menace incontournable.

Dans un monde devenu hautement technologique, le caractère sensible, confidentiel et personnel des données exploitées par ces secteurs leur impose de veiller de manière accrue à leur protection et conservation dans le strict respect de la règlementation en vigueur.


Le secret professionnel, l’un des piliers de ces professions, couvre l’ensemble des communications verbales ou écrites échangées avec les clients. Toutefois, avec la digitalisation, il devient de plus en plus complexe d’en garantir la sécurisation alors même que cette obligation, légale et déontologique, voit sa violation lourdement sanctionnée.

En effet, ce secteur, qui a nécessairement recours à l’utilisation de réseaux et supports informatiques pour échanger ou conserver ses données, s’avère particulièrement exposé aux cyber-risques et se trouve fréquemment confronté à des pertes d’informations confidentielles, des piratages informatiques, des vols de matériels informatiques et des dangers spécifiques liés au cloud computing…

C’est pourquoi les professions règlementées se doivent de prendre toutes mesures adéquates pour exercer leur activité en stricte conformité avec leurs obligations soit, en l’occurrence, d’être capable de communiquer avec les organismes tiers et leurs clients de façon dématérialisée et sécurisée.



Cyber risques dans le secteur de l'industrie

Les principaux risques touchant les professions règlementées en matière de cybercriminalité :

La violation de données confidentielles

Dans ce secteur, une attention particulière doit être portée à la protection des données personnelles et sensibles des clients, abondantes au sein des cabinets, bureaux, offices et études, ainsi qu’à l’intégrité des documents édités par ces professionnels.

Cette obligation légale et déontologique de sécurité a longtemps justifié la réticence de beaucoup de professionnels à utiliser des moyens de communication numériques. Toutefois, face à une clientèle toujours plus exigeante et sous la pression de l’arrivée de nouveaux acteurs comme les « legaltechs », ceux-ci se sont largement digitalisés.

Violation de données confidentielles professions règlementées

Cette révolution numérique expose inévitablement le secteur à de forts risques de cyber-attaques qui atteignent données sensibles et dossiers confidentiels, échangés généralement par l’unique biais de messageries non sécurisées.

Une attention accrue doit ainsi être portée sur la sécurité globale de leur écosystème puisque la violation ou la perte de données entraine de lourds préjudices judicaires, financiers et réputationnels irrémédiables pour ces professionnels.


La cyber-extorsion

Cyber extorsion professions règlementées

Toujours plus nombreuses et virulentes, les cyber-extorsions, plus communément appelées « ransomwares », déferlent sur toutes les entreprises, en ce compris les professions règlementées.

Ces logiciels malveillants cryptent la totalité des fichiers contenus dans les ordinateurs, disques durs et réseaux de la structure victime, avant de réclamer une rançon sous forme de monnaie électronique, généralement en bitcoins, en échange de la clé de décryptage. Mais, le paiement de cette rançon ne garantit en rien la récupération saine et sauve des systèmes et de son précieux contenu.

Les modes d’infection de ces ransomwares sont variables : e-mail frauduleux, site internet compromis, réseaux sociaux, installation de logiciel source non fiable… Toutefois, la méthode la plus répandue demeure celle du phishing où un salarié, par manque de méfiance, ouvre sur son poste une pièce jointe accompagnant un mail frauduleux, ce qui déclenche le chiffrement total des données.

La principale protection contre ce fléau reste la prévention et la sensibilisation de l’ensemble du personnel, de l’associé au stagiaire, afin de prévenir efficacement une perte de données catastrophique pour l’entreprise.

Il demeure cependant indispensable d’anticiper les effets dévastateurs de ces ransomwares en recourant à d’experts dans le domaine afin de limiter la paralysie de l’activité, récupérer les données et atténuer les préjudices financiers.


Exemples de cyber-attaques dans le secteur des professions règlementées


Les chiffres dans le secteur des professions règlementées


Nos couvertures dans le secteur des professions règlementées

L’interruption de service du réseau informatique

La perte d'exploitation et les frais supplémentaires subis par le professionnel règlementé à la suite d'un accès non autorisé de ses systèmes, d'une erreur opérationnelle, d'une attaque par déni de service ou d'un virus informatique.

La cyber-extorsion

Les frais de négociations et frais annexes suite à la demande de rançon d’un hackeur qui menace d’anéantir le système informatique du cabinet ou de l’étude ou de diffuser des informations confidentielles sur les dossiers et les clients.

Les enquêtes administratives

Les frais de défenses et les Dommages et intérêts résultant d’une réclamation contre le professionnel règlementé suite à une violation de données liée à une atteinte à la confidentialité, un virus, un déni de service ou à la divulgation d’informations confidentielles.

La responsabilité liée aux données

Les frais de défenses et les Dommages et intérêts résultant d’une réclamation contre le professionnel règlementé suite à une violation de données liée à une atteinte à la confidentialité, un virus, un déni de service ou à la divulgation d’informations confidentielles.

La restauration des données informatiques

Les frais de récupération et de restauration des données, à la charge du professionnel règlementé, suite à une atteinte à la sécurité des données ou à la fuite de données sensibles.

La gestion de crise

Les frais d’experts informatiques pour stopper l’attaque et sécuriser les réseaux, les coûts de notifications aux personnes concernées, les honoraires d’experts juridiques et conseillers en image pour communiquer et rétablir l’image de marque du cabinet ou de l’étude.